Tiny House Autonome : présentation de notre partenaire

Aujourd’hui on commence une nouvelle série pour vous présenter nos partenaires. En tant que facilitateurs projets on s’entoure de partenaires spécialistes de leur métier. Pour notre première interview, on va à la rencontre de notre spécialiste de l’autonomie électrique : Georges Gabrièle de Start Energy.

Les conseils de Georges face au défis de l’autonomie électrique totale en Tiny House grâce à la technologie Victron

Introduction

Guillaume : Georges, tu es le premier partenaire que l’on vient rencontrer, tu es aussi celui qu’on connais le mieux. Le but c’est surtout d’échanger convivialement sur qui tu es, ton métier puis on orientera le sujet plus particulièrement sur les Tiny House autonome et les conseils que tu as a à apporter. Je te laisse commencer par te présenter en quelques mots.

Georges : D’accord. Donc Georges Gabrièle j’ai 55 ans, bientôt 40 ans de métier dans ce domaine, une dizaine d’années comme électricien auto et une trentaine d’années bientôt dans l’énergie autonome (l’autonomie électrique).

Pourquoi l’autonomie électrique ?

Qu’est ce qui te plaît là-dedans ? C’est un monde qui te passionne, je connais aussi un peu ce monde depuis tout petit, pourquoi il t’attire ?

Georges : Il se trouve qu’il y a une centaine d’années, quand l’électricité, la prise de courant et l’ampoule sont sortis, les gens étaient complètement stupéfaits. C’est devenu une grande mode : il fallait avoir une lumière qui s’allume chez soi et parce qu’on avait su fabriquer du courant. Puis, à la fin des années dirait 80 90, on est montés en puissance et c’est là que les gens (et moi) se sont intéressés à l’énergie autonome. L’énergie autonome, c’est ne plus être obligés d’être raccordé au réseau pour faire fonctionner nos appareils. A cette époque, on a eu les premiers aspirateurs sans fil, la téléphonie, le téléphone sans fil. Je me souviens, se déplacer dans une maison avec un téléphone c’était magique. Ensuite, de plus en plus les appareils sont devenus plus autonomes et le marché de demain c’est carrément d’être autonome chez soi, c’est un monde magique pour moi.

Guillaume : D’accord merci. Aujourd’hui chez Start Energy, on est dans le magasins ; on voit des batteries, des piles, des piles de montrer…tout un attirails qui permet de devenir autonome électriquement à plus ou moins grande échelle. Il y a aussi un grand atelier derrière tu fais pas mal de fourgons aménagés. En deux trois mots tu veux bien nous présenter ton activité ?

Start Energy qu’est-ce que c’est ?

Georges : Start Energy, au départ, c’est un vendeur de piles, batteries, chargeurs d’alimentation puis très rapidement avec l’expérience et l’envie Start Energy est devenu un expert dans l’autonomie électrique. On a donc une première activité en vente de produits et une deuxième qui est la création de solutions pour l’autonomie électrique. Ces solutions s’adressent à des habitations nomades ou mobiles et particulièrement sur des habitats de petites surfaces. Par exemple, un camping-car dans lequel les gens habitent à l’année voire une Tiny House.

 

Les défis de l’autonomie totale en micro habitat

Guillaume : Et bien parlons-en tout de suite, l’autonomie électrique totale fait beaucoup rêver, tu l’as dit, et en même temps qui cache de réels défis.

Pourquoi est-ce-que vivre en toute autonomie électrique finalement c’est compliqué alors que ça paraît simple ?

Georges : On a pris des habitudes quotidiennes : brancher un appareil à une prise de courant. Par contre, on ne se pose pas la question de savoir d’où vient l’électricité. Lorsque l’on commence à s’y plonger, on s’aperçoit qu’un sèche-cheveux consomme beaucoup de courant mais sur un réseau illimité, cela ne compte pas vraiment. Quand on se retrouve en autonomie totale, notre source d’électricité n’est plus illimitée mais limitée. L’énergie électrique est stockée dans une/des batteries.

Ce réservoir est comme le réservoir de carburant de notre voiture, on ne peut pas rouler à 2000 km heure, ni faire deux mille kilomètres avec un plein d’essence.

Niveau énergie électrique, on a le même ratio. Il est donc nécessaire d’évaluer le besoin en temps de consommation nécessaire par rapport à la puissance des appareils. A partir de là, on peut définir à quel moment va se vider mon réservoir. Ce sont les limites du système.

Guillaume : On peut donc dire qu’il est plus facile d’envisager l’autonomie électrique dans une Tiny House que dans une maison plus classique ?

Georges : Pour moi, c’est lié à nos mentalités. Nous habitons dans des maison où l’on a pris l’habitude de consommer à fond sans se poser de questions. Vivre dans une Tiny House, une maison très petite, implique de vivre beaucoup plus simplement : de façon plus minimaliste (moins d’objets à cause du nb de m2 réduit) et modulaire (agencement des espaces). Et c’est ce cadre de vie la qui rend l’autonomie possible. De consommateurs avec une compréhension et une modération de leurs consommations énergétiques.

La technologie Victron

Guillaume : Aujourd’hui, tu travailles exclusivement avec la marque Victron, pourquoi Victron ? On sait qu’il y a pleins d’autres marques et que sur internet on en trouve des centaines, pourquoi tu fais le choix de Victron aujourd’hui ?

Georges : Nous sommes des gens de métier, on a eu le temps de tester plusieurs marques. Ces dernières années, on s’est rendu compte que le produit est réellement complexe. C’est une technologie sensible et fragile. Face à ce constat, on a décidé de filtrer un petit peu nos fournisseurs. Au final, un seul fournisseur proposait une gamme large, avec une garantie, c’est toujours une société plutôt familiale, avec une vraie équipe R&D, une vrai équipe de commerciaux qui sont sur le terrain, et donc un vrai SAV. C’était essentiel pour nous de pas être prêts à vendre tout et n’importe quoi à n’importe quel prix sans être 100% capable d’intervenir en cas de besoin. Un détail supplémentaire Que l’on apprécie particulièrement chez leurs commerciaux : ce sont des techniciens qui font de l’assistance technique. De plus, je trouve qu’ils sont en avance sur le marché avec une gamme de produits en concordance, grâce à laquelle on peut faire des assemblages, on peut paramétrer et donc d’optimiser l’utilisation du produit. Garantir une durée de vie suffisante du produit c’est aussi quelque chose de très important chez nous. Voilà comment on s’est concentré sur un seul fournisseur, pour nous, aujourd’hui, c’est le meilleur.

Guillaume : Ok, on parle donc de solutions ultra paramétrables, on peut « personnaliser le kit » en rajoutant les produits dont on a besoin et les paramétrer ça c’est un point qui est essentiel pour nous aussi.

Conseils sur le choix de son équipement

Guillaume : Quelles sont pour toi, les étapes clés d’un projet Tiny House autonome par exemple ? Quelles seraient les questions à se poser ?

Georges : Certains clients viennent nous voir en disant « je voudrais mettre quatre panneaux solaires ». Chez Start Energy, on leur explique qu’avant de choisir un produit, il est essentiel de connaître leur besoin en énergie. Le produit se choisit sur mesure en fonction du besoin. Donc, ce qui est très important pour nous c’est de savoir combien le foyer consomme ? Quels équipements consomment ? Pendant combien de temps ? Quel va être le mode de fonctionnement de la personne, du couple, de la famille au quotidien sur l’année ? Les réponses aux questions constituent le cahier des charges de la demande et nous permettent d’orienter les clients vers la solution la plus adaptée.

Guillaume : Du coup qu’est-ce que tu aurais comme conseil pour des gens qui sont déjà en autonomie électrique dans une Tiny House ou encore des gens qui voudraient l’être, notamment concernant la période hivernale. Pourquoi est-ce que c’est compliqué ? Dans la réflexion mais aussi dans l’équipement à avoir pour être cohérent et être sûr d’avoir de l’énergie toute l’année.

Georges : On conseille aux gens de ne pas hésiter à surdimensionner leur parc batterie pour être sûr que ce soit suffisant. On surdimensionne le champ solaire car il faut savoir qu’un panneau solaire produit extrêmement peu par temps maussade et encore moins par temps de pluie ou de nuages foncés (seulement 10 % de sa puissance). D’où l’idée d’en avoir suffisamment pour être capable de compenser au moins les consommateurs principaux tels que le frigo. Si le parc batterie est suffisant, on peut tenir plusieurs jours en autonomie, nous insistons beaucoup là-dessus. Malgré tout, les trois-quatre mois d’hiver pour les gens qui habitent en site isolé dans un camping-car, une Tiny, un chalet, une résidence principale, il y a de grandes chances que le réservoir d’énergie électrique vienne à s’épuiser après plusieurs jours de mauvais temps.

Ici, la roue de secours (à moins d’avoir de quoi se brancher sur un réseau) ça va être le petit groupe électrogène. Il en existe trois grandes catégories. Celui qu’il ne faut pas acheter, c’est le groupe électrogène de chantier, il n’est pas compatible avec l’électronique de gestion qui fabrique du 220 V dans les Tiny Houses. On oriente nos clients vers des groupes électrogènes « inverter » qui reproduisent une courbe sinusoïdale à 50 hertz qui soit de bonne qualité. Une courbe qui ne risque pas d’abîmer le matériel Victron et aussi les appareils électroniques a à la maison (alimentation du pc, carte électronique du micro-ondes…). Le groupe électrogène reste bien souvent indispensable pour un site isolé lorsque l’habitation est sur batterie et panneaux solaires en hiver. C’est la roué de secours de l’habitat.

Choix des consommateurs et gestion du besoin électrique total

Guillaume : Une dernière petite question parce que tu as soulevé un point intéressant.

Tu dis le frigo c’est un des gros consommateurs. Pourtant pour moi un frigo ça ne consomme pas beaucoup ça se met en route pas, je ne l’entends pas non plus toute la journée donc pourquoi c’est un gros consommateur ?

Georges : D’abord parce qu’il fonctionne 24 h/24 et donc effectivement il va se mettre en route et s’arrêter mais la consommation journalière en watts/h reste est importante. Je vous donne un exemple surprenant :

  • Un micro-onde allumé va consommer près de vingt fois plus qu’un frigo.
  • Il consomme en instantané seulement une ou deux minutes.
  • Quand on fait le ratio à l’heure, en réalité il a consommé moins d’énergie qu’un frigo qui consomme quasiment en continu.

Conclusion

Guillaume : Intéressant ! Et bien c’est la fin de mes questions.

Est-ce que tu as un mot pour conclure ?

Georges : J’encourage vivement les gens à changer de mentalités par rapport au consommateurs, à devenir un peu plus curieux peut-être, ne serait-ce que pour prendre conscience du fonctionnement des consommateurs qui les entourent. Faire évoluer son mode de vie c’est aussi passer sur des consommateurs qui dépensent moins d’énergie.

Les nouveaux frigo consomment deux fois moins que les anciens. L’éclairage Led permet de faire de réelles économies.

Et concernant les gens qui sont en autonomie totale, nous on aime expliquer avec beaucoup de pédagogie comment ça fonctionne. L’objectif étant que les gens ne soient pas déçus du produit mais qu’ils comprennent les limites qu’il peut avoir. On essaie de leur faire comprendre de nouvelles choses et on trouve l’alternative pour qu’ils soient heureux du fonctionnement de leur système autonome. Avant tout, ce qui compte pour nous, c’est un retour client proche du 99 % de satisfaction, ça, c’est notre gloire, c’est une joie pour nous que les gens soient contents de ce qu’on leur a proposé.

Il vit en autonomie ????????

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